La Région Île-de-France s’est engagée dans un vaste programme de rénovations énergétiques prévu dans le cadre de son Plan d’urgence pour les lycées franciliens.
Avec comme objectif d’économiser 36,6 GWh/an et 7,2 ktonnes de Co2/an, les opérations comprennent :

• L’isolation des toits et des façades (par l’extérieur),
• Le remplacement des menuiseries extérieures (toutes les fenêtres et portes sont changées avec mise en place de stores électriques activés automatiquement selon la luminosité et le vent),
• La modernisation des installations de chauffage et de ventilation (nouvelle chaudière et VMC). La chaudière sera alimentée au gaz, de la même façon qu’actuellement ; en revanche, sa capacité a été optimisée en fonction des nouveaux besoins énergétiques du lycée résultant de l’amélioration des isolants. De ce fait, les émissions de gaz à effet de serre du projet liées à la consommation d’énergie (scope 1) sont réduites de 75% par rapport à la situation de référence.
• L’installation d’équipement moins gourmand en énergie.

La Région Ile de France a décidé de réaliser la rénovation thermique du lycée par l’intermédiaire de la procédure du marché global de performance énergétique. L’objectif principal de cette réhabilitation est axé sur la performance énergétique globale du lycée. L’opération comprend la conception et la réalisation des travaux sur l’ensemble du périmètre du lycée. L’opération devra respecter les exigences de chantier vert (avec le recyclage des déchets notamment).
La rénovation doit permettre de parvenir aux objectifs suivants :
– Confort thermique pour les occupants du lycée (ponts thermiques faibles, phénomène de paroi froide minimisé, courants d’air frais supprimés, etc.) avec une consommation énergétique plus ambitieuse que la réglementation thermique en vigueur sur l’existant ;
– Qualité de l’air intérieur : amélioration de la qualité sanitaire aéraulique des locaux en termes d’enjeu de santé publique ;
– Durabilité et respect de l’environnement : choix des matériaux et équipements pour une pérennité de l’ouvrage, des installations et une facilité de la maintenance future ;
– Confort acoustique : minimiser les nuisances acoustiques dans les salles de classes ;
– Confort visuel : éclairage des locaux optimisé, favoriser l’éclairage naturel en diminuant les phénomènes d’éblouissement ;
– Financier : le coût des travaux est de 15 millions d’euros.